Bonjour tout le monde !
Mara, en tout, j'ai 35 ondulées, mais plusieurs étaient parties jouer dans ma pièce-d'élevage-bureau pendant que je photographiais
La fenêtre n'est actuellement pas protégée, et temporairement condamnée. Elle sera la future porte d'accès à une volière d'extérieure de 10m² accolée. L’aération de la pièce se fait pour l'instant par l'intermédiaire de la porte de leur chambre, ajourée, qui donne sur le bureau d'élevage, qui lui possède une fenêtre grillagée.
Ce jour là il y avait de la neige, mais comme je suis au nord des terres froides, un jour il neige, un jour ça fond, un jour il neige, un jour ça fond, et ainsi de suite....
Pour le nettoyage, cette pièce est un régal ! Il suffit de brasser la litière toutes les semaines en retirant les parties mouillées ou souillées et en rajoutant un peu de copeaux propres, et une fois par trimestre, l'ensemble des copeaux est retiré, le sol entièrement désinfecté, désinsectisé et regarni d'une couche de 10 cm de copeaux frais. Fini le nettoyage des grillages, je revis !!!!
Enfin, l'été c'est plutôt tous les mois le changement de litière, parce que les bains se succèdent toute la journée alors...
NRJ, la pièce fait 15m², ils sont actuellement un peu plus d'une soixantaine, représentant mes 9 espèces de becs crochus, à savoir : des conures à joues vertes, des inséparables, des kakarikis à front rouge, des perruches à collier, des perruches de barraband, des perruches calopsittes, des perruches ondulées, des perruches royales et des touis catherines.
A la base mes becs droits partageaient le même espace, mais avec l'agrandissement du nombre, et tant que l'extension extérieure ne sera pas faite, j'ai préféré les placer dans une volière de 3 m² dans le bureau d'élevage. On refera un essais quand l'extension sera faite, car la cohabitation pacifique becs droits/becs crochus dépend complètement de l'espace disponible, et là c'est trop petit pour tout le monde.
J'ai mis longtemps avant de sauter le pas et me débarrasser des cages. Mais dès que j'ai pu acheter la maison, je l'ai choisi avec, pour critère, la possibilité d'avoir deux pièces contiguës à une fenêtre, pour pouvoir avoir la "triade d'élevage", à savoir :
- une première pièce dédiée à l'élevage et aux soins (j'y ai aussi trois volières : une grande pour les becs droits, et deux plus petites pour mes oiseaux qui attendent encore de trouver une famille).
- une seconde pièce contiguë servant de volière intérieure pour tous mes oiseaux résidents (espace pouvant être chauffé au besoin, sécuritaire la nuit et possibilité de confiner les oiseaux en intérieur en cas de grippe aviaire). C'est celle en photo.
- et il fallait que cette pièce ait une fenêtre qui donne sur l'extérieur pour pouvoir y accoler une volière extérieure, simplement pour le bien être des oiseaux.
Ce que j'ai trouvé est pas mal, la seule difficulté étant que la fenêtre de la volière se trouve à 2.50 du sol. Mais j'ai une solution.... Si tout va bien , le chantier de la volière démarrera au printemps, affaire à suivre...
En tout cas, je ne regrette absolument pas d'avoir retiré les cages comme lieu de vie de mes oiseaux. J'en ai toujours une batterie dans la salle d'élevage, parce que l'isolation des couples est vraiment essentielle pour qu'une repro se déroule bien dans un tel groupe. Mais mes oiseaux sont tellement mieux depuis qu'ils n'ont (presque) plus de contrainte d'espace ! Dans le groupe j'ai quelques apprivoisés (eam ou man) et une majorité de sauvages. J'avais de gros problèmes de morsures et d'agressivité avec certains des plus apprivoisés avant l'arrivée de la chambre volière, et tout à disparu dès que les cages ont disparus. A l'inverse, certains sauvages se sont beaucoup rapprochés depuis qu'ils sont libres de le faire, ou non, selon leur propre volonté.
Le libre arbitre, c'est la clé de leur bien être, associées à la vie en groupe. Depuis que j'observe mes oiseaux évoluer en groupes sociaux, chaque seconde est un régal car ils m'ont dévoilés des comportements que je n'avais jamais observé en 15 ans de vie avec des oiseaux, même si ils avaient des sorties régulières de leur cage.
Cela a énormément changé ma façon de voir le bien être aviaire en générale. Désormais je suis sure d'une chose : Pour être heureux, et malgré leur naissance en captivité, les oiseaux ont besoin de 3 éléments :
1) un groupe social de leur propre espèce, c'est à dire A MINIMA 3 individus, mais ce n'est qu'à partir de 5 qu'on observe un vraie dynamique de groupe.
2) du libre arbitre : qui ne peut être apporté que dans un environnement approchant au maximum le "cage free"
3) une stimulation évolutive saisonnière : je m'explique : là, la pièce telle que je vous la montre est en mode "hiver", il y a très peu de branchages naturels (qui ont été en grande partie dévorés d'ailleurs), la pièce n'est pas chauffée (mis à part la nuit, un radiateur garde la pièce hors gel), et un simulateur d'aube reproduit les levés et couchers de soleil sur une journée raccourcie (extinction des lumières vers 17h, comme le soleil chez nous). Au printemps et en été, la température monte naturellement, j'allonge la durée d'éclairage journalier, et je la garnie chaque semaine de feuillages frais avec bourgeons et fleurs, voire même fruits. En automne j'apporte des feuilles mortes, du foin etc... Je module à la fois l'éclairage, la température et la luminosité toute l'année pour simuler en intérieur le rythme des saisons. Cela apaise leur organisme et aide a rythmer les mues, autant que faire se peux. La volière extérieure sera l'aboutissement avec la possibilité pour eux d'avoir accès à la vraie lumière solaire, au vent, à la pluie, à la neige, et à toutes les joyeusetés de l'extérieur, sans les risques.
Si on peut leur offrir les 3, dans un groupe nombreux, et pluri-espèces, c'est le top !
LA seule difficulté, c'est d'arriver à former un groupe inter-espèces compatible. Tous les mariages ne fonctionnement pas, et toutes les espèces ne peuvent pas vire en groupes inter-espèces. Il faut être prudent à l'introduction de chaque nouveau membre, car désormais mes oiseaux ne vivent plus comme des "animaux de compagnie" mais comme un groupe sauvage. Si un des oiseaux est fébrile, et que je ne le vois pas, ils le tueront, sans ménagement, par instinct de sauvegarde de l'espèce.
Il faut donc faire très attention quand on passe au cage free : la taille de l'espace disponible, la taille du groupe et la somme des ressources disponibles seront déterminantes pour mettre en place un groupe sains et équilibré.
Pour ma part, je m'apprête à accueillir le dernier membre exogène de mon groupe, il vient de sortir de quarantaine et est passé en cage d'acclimatation. Dès que les présentations seront faites, et qu'il aura été accepté par l'Ordre Dirigeant de la Meute, je considérerais mon groupe comme enfin au complet avec 65 résidents crochus pour un environnement final de 25 m² + 14m² de bureau à leur disposition quand je suis à la maison
Il manquera encore quelques individus pour que tous les couples puissent être formés, mais ces individus naîtront chez moi, l'ODM ne devrait donc pas y voire d’inconvénient
Voila vous savez à peu prêt tout