Les gris du Gabon sont très sensibles aux courants d'air, ça peut les rendre malades (rhum) et nécessiter le véto donc des frais. Donc on préconise de leur éviter les courants d'air. Mais ils n'en meurent pas de mort violente non plus.
Dans la nature, les gris sont plus gros, tout comme les aras. Et ils ont une vie depuis tout jeune tellement différente qu'on peut difficilement les comparer à des gris EAM élevés en captivité.
Pour les perruches, c'est pire car celles qu'on achète, toutes avec des couleurs plus incroyables les unes que les autre, sont depuis des décennies élevée en captivité. Les gènes ne sont plus les mêmes que les sauvages.
Par ailleurs, dans la nature, l'oiseau est LIBRE ! Donc si le vent le gêne, il va se mettre à l'abris derrière quelque chose s'il peut. Et s’il ne peut pas, ben il peut très bien ne pas passer la nuit C'est le cas de nombres d'oiseaux sauvages l'hiver. On ne le voit pas, mais l'hiver, quand il fait froid, les oiseaux qui ne passent pas la nuit sont très nombreux, et c'est naturel.
Dans une volière, l'oiseau ne peut se mettre à l’abri si on ne lui pas rien prévu.
Il sera donc dérangé par le vent et ne pourra rien y faire. Et s'il s'enrhume, on en sera quitte pour l'amener chez le véto (frais) ou le laisser se remettre seul.
Bref : soit on laisse les animaux tranquilles libres et ils se débrouillent pour survivre (trouver à manger, se protéger des ennemies et des intempéries), soit on les adopte et là il fait faire en sorte qu'il puisse avoir à manger et se protéger. C'est aussi simple que ça.
Ah, un détail pour les animaux sauvages : le problème actuel c'est que l'homme n'arrête pas de détruire son habitat naturel. En gros on se comporte comme les propriétaires de la planète entière, sans laisser de place à ses autres occupants non humains. Donc les animaux sauvages trouvent de moins en moins à se nourrir ou à se protéger.